Depuis 2011, Comme les Autres va à la rencontre de son public pour prévenir l’isolement et le repli sur soi. L’aller-vers ne se résume pas à une méthode : c’est un choix fondateur de notre approche depuis nos débuts, pour aller au-devant de personnes souvent éloignées des structures classiques d’accompagnement.
Lorsqu’un accident de la vie entraîne un handicap lourd, comme une blessure à la moelle épinière ou une amputation traumatique, les personnes concernées et leurs proches sont confrontés à un véritable parcours du combattant pour accéder aux informations et aux ressources adaptées. À la sortie de l’hôpital ou du centre de rééducation, il n’existe pas de dispositif structuré et lisible pour accompagner ces personnes dans leur reconstruction globale. Les services administratifs (MDPH, Cap Emploi, France Travail, etc.) sont complexes à mobiliser et souvent cloisonnés, ce qui freine l’accès aux droits, à la formation et à l’emploi.
Cette situation entraîne :
- Un isolement social et un repli sur soi, faute de cadre favorisant les rencontres et la mixité avec des personnes valides.
- Une perte d’autonomie dans le quotidien, car l’adaptation au handicap demande un apprentissage et un accompagnement spécifique.
- Une dégradation de l’état de santé physique et mentale, liée à l’inactivité et au manque de perspectives.
Depuis 2011, Comme les Autres va à la rencontre de son public pour prévenir l’isolement et le repli sur soi. L’aller-vers ne se résume pas à une méthode : c’est un choix fondateur de notre approche depuis nos débuts, pour aller au-devant de personnes souvent éloignées des structures classiques d’accompagnement.
Cette démarche, que nous avons longtemps désignée comme « sourcing », « détection » ou encore « identification », s’est structurée ces dernières années autour d’une véritable stratégie relationnelle avec les prescripteurs clés : centres de rééducation, travailleurs sociaux, établissements de soins, mais aussi acteurs de proximité. Une ressource humaine dédiée supervise cette dynamique au niveau national, assurant la diffusion des bonnes pratiques et la consolidation des partenariats. Ces relais de terrain nous permettent de repérer les personnes concernées, parfois très en amont, et de leur proposer un premier contact, souvent informel, toujours bienveillant.
Il arrive qu’il faille plusieurs semaines, parfois plusieurs mois, pour qu’un lien de confiance s’installe et que l’accompagnement puisse commencer. Mais ce temps est un levier d’efficience sociale : une identification précoce et de qualité permet d’éviter des parcours longs, coûteux et inefficaces, en débloquant en amont des freins majeurs à la reconstruction.
"Aller vers, c’est donc plus qu’une action : c’est un engagement à ne laisser personne de côté."
En 2020, nous avons lancé un nouveau programme de deux jours qui répond aux problématiques spécifiques des femmes en situation de handicap moteur. Ce programme mêle ateliers et temps d’échange privilégiés entre pairs.
Vous avez peut-être déjà crevé une roue de vélo ? de voiture ? C'est pénible, hein ? Ça l'est encore plus quand vos roues, ce sont vos jambes ! Pour permettre à nos bénéficiaires de s'en sortir en toutes circonstances, nous avons organisé un atelier de réparation express d'une roue de fauteuil.
Tout le monde ne part pas avec les mêmes chances de rebond et c’est pour cela que Comme les Autres existe : pour accompagner chaque nouvelle personne devenue handicapée après un accident qui en a besoin dans son parcours de reconstruction.